A petaouchnoc

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Les grands principes à respecter pour éviter les dangers de certains modes alimentaires


Les grands principes à respecter pour éviter les dangers de certains modes alimentaires

 

-    Pouvez-vous faire le point des différentes modes alimentaires. Depuis 1960, on a eu la méthode Kousmine, il y a eu la méthode Seignalet et l’alimentation dissociée de Shelton, est-ce que vous pouvez faire un historique ?

 

-    Écoutez, c’est extrêmement simple ! Si vous prenez un monsieur qui vient de faire une dizaine de kilomètres en ayant sur son dos 10 kilos de viande, 10 kilos de poisson, 10 kilos d’oeufs, 10 kilos de fruits, 10 kilos de légumes, 10 kilos de céréales et 10 kilos de légumineuses. L’individu est claqué, il n’en peut plus. Vous fermez les yeux et vous enlevez un paquet, soit les fruits, soit les viandes, soit les céréales, et qu’est-ce que vous dit l’individu ? Ah qu’est-ce que je me sens bien ! Eh bien dans l’homme moderne, actuellement suralimenté, vous enlevez n’importe quoi, les céréales, ou les viandes, ou les oeufs, ou les fruits et l’individu va mieux, tout simplement parce que vous faites un allégement. Il va mieux jusqu’à quand ?

 

     Quand vous enlevez un aliment, l’organisme a des réserves nutritionnelles des éléments qu’il tirait de cet aliment. Par exemple, si vous enlevez les protéines animales et qu’il n’y a plus de B12 dans l’alimentation, eh bien le corps en a pour 3 ans de réserves, donc l’individu va dire « je n’avais pas besoin de cela », c’est seulement au bout de 3 ans qu’il va souffrir d’une carence en B12. Même chose : vous enlevez totalement les fruits, les crudités et les légumes de l’alimentation, l’individu va dire « qu’est-ce que je suis bien », mais au bout d’un an ou deux apparaissent les premières carences en vitamines C ; il va saigner un peu des gencives, il va devenir un peu plus frileux, il va avoir des ongles cassants, il va avoir des infections plus facilement, il va falloir attendre un certain temps.

 

    Même chose, vous enlevez les graisses animales, avant qu’il y ait décalcification par manque de D3, eh bien il va falloir plusieurs mois voire plusieurs années. C’est çà qui est très grave : l’organisme a des réserves qu’il tirait de l’aliment et il va falloir parfois des années avant que n’apparaissent les symptômes de carences.

 

    Par contre, dès l’instant ou vous avez enlevé quelque chose, comme il y a un allégement digestif et métabolique, l’individu va mieux, il y a une diminution de la volémie, du volume du sang qui est plus fluide et moins abondant, le coeur pulse moins et va mieux, l’individu est moins essoufflé, etc. Donc dès l’instant où vous enlevez quelque chose, n’importe quoi, l’individu va aller mieux.

 

     Prenons notre individu qui vient de faire 10km avec tous ces sacs sur le dos, pratiquons l’allégement mais au lieu d’enlever un paquet, enlevons un peu de chaque paquet et on a le même allégement sans risquer de carences. Mais c’est trop simple et on n’aime pas les choses simples. L’individu a besoin que ce soit draconien et a beaucoup de mal à comprendre les nuances.

 

    Vous pouvez inventer n’importe quel système et devenir riche, inventez le « thalassavorisme », par exemple : demain, les gens n’ont plus le droit qu’à manger des poissons, des fruits de mer, des algues et des légumes de mer. Mais vous allez faire des miracles ! Vous allez vous enrichir, jusqu’au moment où les individus auront des carences protéiques puisqu’on aura enlevé les farineux et une bonne partie des protéines seront transformées en sucre, mais en attendant, vous allez devenir milliardaire, ou millionnaire. Donc, toute soustraction d’un aliment va être bénéfique pendant plusieurs mois ou plusieurs années, jusqu’au moment ou apparaissent les carences où l’organisme n’a plus de réserves de l’élément qu’il tirait de l’aliment soustrait. Et là les carences apparaissent, avec les déprimes, etc. et les ruptures de couple, parce que très souvent dans un couple, l’homme oblige la femme (ou le contraire) à suivre tel régime et un jour il y en a un qui en a marre, qui est frustré et qui s’en va. Il y aussi cela dont on parle peu.

 

     Quand on voit ces pauvres gosses qui n’ont pas le droit de manger un morceau de pain parce que çà contient du gluten, d’autres qui n’ont pas le droit de manger un oeuf parce qu’il y a des protéines, un jour ou l’autre, outre les carences organiques, les enfants non seulement tombent malades mais quand ils ont l’âge de décider par eux-mêmes, ils font des orgies de nourriture et ils détestent ces parents qui les ont tant frustrés. On perd tout, on perd non seulement la santé des gosses mais on perd aussi leur amour, c’est extrêmement grave ! En fait, l’homme atteint les plus hauts niveaux de santé quand il mange de tout, mais le plus bio possible et le plus frugalement possible. Si on regarde les centenaires de par le monde, on s’aperçoit de choses extraordinaires ! Il y a des endroits comme par exemple les Vilcabambins, dans l’Equateur, je connais assez bien car l’une de mes élèves, quand je leur demandais de faire une thèse il y a une trentaine d’années, a été faire son stage à Vilcabamba. Là, ils mangent assez peu de viande et ils atteignent un grand âge.

 

     Un autre endroit, vous avez les Abkhazes de Sibérie, ils mangent une nourriture de 80-90% carnée et ils deviennent quand même centenaires, c’est même le seul endroit au monde où les dents repoussent après cent ans. Si vous prenez par exemple les Crétois, où paraît-il, on devient vieux parce qu’on mange beaucoup de fruits, alors comment expliquer que les pays où il y a les super-centenaires, l’île d’Okinawa, où il y a des gens de plus de 110 ans, on voit là qu’ils mangent de tout sauf pratiquement pas de fruits et ça fait des super-centenaires, alors la théorie des anti-oxydant... hum ! Par contre, est-ce qu’il n’y aurait pas un point commun à toutes ces gens qui ont des nourritures totalement différentes et qui atteignent cent ans et plus. Eh bien oui il y a un point commun extrêmement simple : la frugalité. Les nourritures sont très variées, en général ils mangent bio, des aliments du terroir, mais surtout, ils mangent peu ; ils mangent frugalement et c’est çà le secret de la longévité.

 

3.Le principe de la division cellulaire, son effet sur la santé et la longévité

 


31/05/2019
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