GAILLET, CAILLE-LAIT (Galium)
Indications:
Diurétique, vulnéraire, cholagogue,antispasmodique, epilepsie, dartres, diurèses, tenseur de peau, migraines, palpitations, nervosité, ulcérations cancéreuses, affections dermiques, cancer de la langue, cancer de la bouche, larynx, reins, le foie, la rate et le pancréas, troubles des glandes lymphatiques, anémie, l’hydropisie, points de côté, blessures, furoncles, affections dermiques , comédons, retend la peau des visages ridés, l’épilepsie, l’hystérie, la danse de St-Guy, troubles nerveux, rétentions d’urine, calculs rénaux, goitre, affection thyroïde, paralysie des cordes vocales.
II y a de nombreuses espèces de gaillet:
Le Gaillet grateron (Galium aparine) qui pousse dans les champs, les prés, les haies et le long des clôtures. Il atteint une hauteur de 60 à 160 cm. Les feuilles sont vrillées et les fleurs blanc-vert sont en grappes l’appelle le grateron.
Le Gaillet vrai (Galium verum) aussi appelé caille-lait jaune, est abondant en altitude. Les tiges se dressent de 30 à 60 cm de haut et des fleurs jaunes qui sentent fortement le miel. On récolte la plante fleurie en juillet.
Le Gaillet blanc (Galium mollugo) appelé aussi caille-lait blanc, a de petites fleurs d’un blanc-jaune. Elles ont une légère odeur âpre de miel et on les rencontre couramment sur les talus, au bord des chemins. A la floraison, elles sont plutôt couchées que dressées.
Tous les gaillets ont des vertus médicinales à peu près égales en fonction surtout de leur lieu de récolte. On les utilise tous de la même façon.
Les plantes médicinales faciles à trouver, parce que poussant en abondance, sont de plus en plus oubliées. Mais pourtant, c’est justement vers elles qu’il faudrait se tourner à une époque, où le cancer frappe de plus en plus souvent. Je veux ainsi faire remarquer une fois encore, que les vertus curatives des plantes fraîches sont bien plus fortes, et, que pour les cas graves, l’emploi de simples frais est impératif.
Même en hiver, on peut trouver des pousses fraîches de gaillet aux endroits dégagés de neige, sous l’herbe sèche.
Le gaillet débarrasse les reins, le foie, la rate et le pancréas, des toxines accumulées par la maladie. Celui qui souffre de troubles des glandes lymphatiques doit boire quotidiennement de cette tisane, qui agit aussi contre l’anémie, l’hydropisie et les points de côté.
En usage externe, elle agit rapidement pour guérir les blessures, les furoncles; contre toutes les affections dermiques et fait disparaître les comédons.
En lotion chauds, elle retend la peau des visages ridés.
Le jus frais pressé, étendu journellement sur les endroits malades de la peau et qu’on laisse sécher sur place est très actif. La pharmacopée populaire recommande le gaillet contre l’épilepsie, l’hystérie, la danse de St-Guy, les troubles nerveux, les rétentions d’urine et aussi les calculs rénaux.
Le goitre est soigné par des gargarismes très régulièrement et soigneusement faits dans la journée. Une femme me raconta qu’elle avait ainsi guéri complètement son goitre et aussi l’affection qu’elle avait à la glande thyroïde.
Ces derniers temps apparaissent de nombreux cas de paralysie des cordes vocales. Il semble que ce soit une maladie à virus. Des gargarismes et des lavages à la tisane de gaillet apportent un effet rapide. D’après l’abbé suisse Künzle, le gaillet est un remède efficace contre les affections et les suppurations rénales, même quand les autres médications ont échoué.
L’action du gaillet est renforcée, quand on mélange en parties égales avec de l’ortie jaune et de la solidage verge d’or. Dans ce cas, l’effet est très rapidement constaté: souvent au bout de 15 jours. La tisane est simplement ébouillantée et la 1ère 1/2 tasse est bue à jeun une demi-heure avant le petit déjeuner. Le reste sera bu par gorgées pendant le reste de la journée. Dans les cas graves, on en boit 4 tasses par jour. Dans l’ancien temps, le gaillet était fort prisé pour les problèmes de matrice. On en mettait dans le lit des femmes en couches pour faciliter l’enfantement. Cette croyance s’est reportée plus tard sur la Vierge Marie. Sa Sainte paillasse aurait été faite de gaillet. — D’après un autre narrateur, le matelas du berceau de l’Enfant Jésus, aurait été lui aussi, rempli de gaillet. Une autre légende dit que la paillasse de la Vierge Marie était remplie de gaillet car, c’est une plante qui n’est pas mangée par les ânes. C’est exact, car si les vaches s’en régalent, les cochons et les ânes ne la broutent pas.
L’abbé Kanzle raconte dans ses écrits qu’un homme d’environ 45 ans, était atteint d’une grave affection rénale qui allait empirant. On dut procéder à l’ablation d’un rein et l’autre, suppurant, ne pouvait plus assurer complètement sa tâche. Alors, le malade commença une cure de gaillet. Il but quatre tasses par jour du mélange indiqué plus haut ortie jaune et solidage verge d’or. Il en buvait souvent une gorgée et ses maux disparurent complètement. Le même mélange est utilisé contre la sclérose et les autres graves affections des reins.
Le phytobiologue autrichien bien connu, Richard Willfort, indique dans son livre «La Santé par les Simples», que, se rincer la bouche et boire de la tisane de gaillet est un excellent moyen curatif contre le cancer de la langue. Le suc frais mélangé à du beurre agit contre les tumeurs malignes de la peau et toutes les lésions cancéreuses.
D’un autre côté, le Docteur Heinrich Neuthaler, dans son ouvrage «Le livre des simples» signale que le gaillet blanc est encore aujourd’hui recommandé, dans bien des pays, contre le cancer et que c’est une grossière erreur de ne pas y recourir.
Le Gaillet soigne et guérit les cancers de la langue, de la bouche et du larynx. Elle rend les douleures supportables. Nul besoin d'une opéraiton.
Les ulcérations cancéreuses et les affections dermiques sont guérissables. Dans ce cas, le traitement avec du jus frais de gaillet et de pommade de souci, est efficace. De plus, une tisane dépurative, composée de souci, ortie et achillée, est indispensable en traitement complémentaire.
Voici une recette anti cancèreuse à prendre en tisane et gargarisme:
300 g de souci (Calendula officinalis), 100 g d’achillée (Achillea millefolium) et 100 g d’ortie (Urtica dioica). Un litre et demi par jour, à raison d’une gorgée toutes les 20 minutes. De plus, il convient de faire des frictions à la pommade de gaillet.
UTILISATION
Tisane:
Une cuillère à thé bien remplie dans 1/4 de litre d’eau bouillante. Infuser rapidement.
Suc frais:
Les plantes fraîches sont lavées et passées à la centrifugeuse de ménage.
Pommade:
Le jus frais est à bien mélanger à du beurre à la température ambiante. Garder au réfrigérateur.
Mots clefs: gaillet, plante médicinale, diurétique, vulnéraire, cholagogue,antispasmodique, epilepsie, dartres, diurèses, tenseur de peau, migraines, palpitations, nervosité, ulcérations cancéreuses, affections dermiques, cancer de la langue, cancer de la bouche, larynx, reins, le foie, la rate et le pancréas, troubles des glandes lymphatiques, anémie, l’hydropisie, points de côté, blessures, furoncles, affections dermiques , comédons, retend la peau des visages ridés, l’épilepsie, l’hystérie, la danse de St-Guy, troubles nerveux, rétentions d’urine, calculs rénaux, goitre, affection thyroïde, paralysie des cordes vocales.
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